Electricien IRVE

Installateur borne de recharge IRVE Dijon – Côte-d’Or (21)

Dijon est une ville largement reconnue pour sa richesse culturelle. La capitale de la Bourgogne-Franche-Comté, comme elle a naturellement su s’imposer, a été couronnée du label « Ville d’art et d’histoire », et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre des Climats du vignoble de Bourgogne.

Cette ville de charme réserve un centre-ville entièrement piétonnier, pour valoriser son patrimoine, et conserver cet esprit où il fait bon vivre. Dans la même veine, troquer son véhicule thermique pour un véhicule électrique et s’équiper d’un système de charge à domicile est le choix fait par bon nombre de Dijonnais et habitants de la Côte-d’Or. Voici comment y dénicher un installateur de bornes de recharge IRVE.

D’une ZPAd à une ZFE-m dijonnaise

La ville de Dijon a actuellement, et depuis 2017, défini une Zone de protection de l’air départementale (ZPAd). Aussi, dès lors qu’un pic de pollution est atteint, elle applique le principe d’une circulation différenciée, qui restreint l’accès aux véhicules les plus polluants. D’ici à 2025, et comme dans l’ensemble des métropoles et agglomérations de plus de 150 000 habitants, une Zone à Faibles Emissions-mobilité (ZFE-m) verra le jour.

La ZFE vise à promouvoir le recours aux moyens de transport écologiques. En clair, la classification Crit’Air attribue à chaque véhicule un numéro, correspondant à son niveau de pollution. Plus le numéro est élevé, plus le véhicule pollue. Au sein d’une ZFE, des restrictions d’accès sont mises en place pour les véhicules les plus polluants. L’objectif est de parvenir à des zones à forte densité sans explosion des émissions polluantes par le secteur du transport.

Sans vignette

  • Essence immatriculée avant 1997
  • Diesel immatriculé avant 1997

Crit’Air 5

  • Diesel immatriculé entre 1997 et 2000

Crit’Air 4

  • Diesel immatriculé entre 2001 et 2005

Crit’Air 3

  • Essence immatriculée entre 1997 et 2005
  • Diesel immatriculé entre 2006 et 2010

Crit’Air 2

  • Essence immatriculée entre 2006 et 2010
  • Diesel immatriculé à partir de 2011

Crit’Air 1

  • Essence immatriculée à partir de 2011

La ZPAd interdit déjà l’accès aux véhicules classés Crit’Air 4 et 5 et non classés lors de pics de pollution. La ZFE-m les exclura définitivement au fil du temps, ainsi que les Crt’Air 3. Si les véhicules électriques ne seront pas les seuls autorisés à circuler, ces mesures visent toutefois à promouvoir le recours aux transports alternatifs, dont il fait partie.

Un mot des chiffres liés à la pollution routière

Les pics de pollution sont connus dans de nombreuses grandes villes. La concentration démographique y est importante, et le trafic routier y est plus dense. Les effets sur la santé sont largement préjudiciables. Le monoxyde de carbone est essentiellement produit par les véhicules au ralenti, comme c’est le cas dans les centres urbains. Il perturbe l’absorption de l’oxygène par l’organisme et provoque des maux de tête. Les particules PM10 dégagées par les véhicules diesel parviennent à s’immiscer profondément dans les poumons pour provoquer des irritations, allergies, et sont cancérigènes. Enfin, les particules d’oxyde d’azote émises par les véhicules polluants irritent la gorge et peuvent provoquer des crises d’asthme.

Compilons maintenant l’ensemble de ces éléments, et concentrons leurs effets au sein d’un même îlot où la population est dense. Les enjeux de santé publique sont primordiaux, dont les effets sur toute l’économie ont été largement démontrés avec la pandémie du Covid. C’est pourquoi le véhicule électrique est si valorisé, car il répond à ces enjeux, même s’il présente toujours une énergie grise trop importante. La prise de conscience écologique draine de nombreux automobilistes vers l’écomobilité, plus soucieux de l’impact environnemental de leurs habitudes quotidiennes, et désireux d’acter un réel changement pour les générations futures.

Des aides financières pour inciter à l’électromobilité

Conscient des difficultés pour les ménages, évidemment financières en premier lieu, d’investir dans un véhicule électrique encore relativement cher, même en LOA (Location avec Option d’Achat) ou LDD (Location Longue Durée), mais toutefois intransigeant sur l’urgence de la transition énergétique et la responsabilité du secteur des transports dans la qualité de l’air, l’Etat a mis en place une série d’aides financières à l’acquisition d’un véhicule électrique :

  • Une prime à la conversion: Cette mesure nationale est une aide à l’acquisition d’un véhicule peu polluant neuf ou d’occasion en échange de la mise en rebut d’un véhicule de Crit’Air 3 ou plus. Pour les Franciliens, les montants de la prime peuvent aller jusqu’à 13 000 € pour une occasion, et jusqu’à 18 000 € pour un véhicule neuf ;
  • Un bonus écologique: D’un montant maximal de 6000 €, il peut être versé à tout nouveau propriétaire de véhicule peu polluant neuf ou d’occasion ;
  • Une surprime ZFE : D’un maximum de 1000 €, elle peut être décernée aux habitants ou aux travailleurs d’une Zone à Faibles Emissions ;
  • Un micro-crédit garanti par l’Etat à hauteur de 50 %: Un prêt pouvant aller jusqu’à 5000 € sur 5 ans peut être décerné aux futurs acquéreurs de véhicules Crit’Air 0 ou Crit’Air 1 sur conditions de ressources, dans le cadre du contrat de relance et de transition écologique ;
  • Un prêt à taux zéro, sur conditions de ressources, pour l’achat d’un véhicule peu polluant dans les zones à faibles émissions. Le prêt pourra atteindre jusqu’à 30 000 €, remboursable en 7 ans.

Dans une situation de précarité particulièrement grandissante en France, où l’inflation, qui impacte l’ensemble des secteurs, a contraint les ménages à prioriser les dépenses, et à revoir toute leur ligne budgétaire, de telles mesures se doivent d’être cohérentes, soutenues, et appliquées dans la durée, avec beaucoup de pédagogie et de solutions alternatives. Soutenir l’acquisition d’une borne de recharge privative, en parallèle du développement du réseau public, est une action cohérente. Voici les aides que l’Etat propose aux nouveaux acquéreurs pour s’équiper d’une solution de charge à domicile :

  • Un crédit d’impôt: Il peut prendre en charge jusqu’à 75 % de la fourniture et de la pose de l’infrastructure installée chez des particuliers (qu’ils soient propriétaires ou locataires dans le cadre du droit à la prise, en résidence principale ou secondaire, cumulables), plafonné toutefois à 300 € par logement équipé ; montant qui peut être doublé dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune et disposant de deux véhicules électriques ;
  • Une prime énergie : Elle permet de financer tout travaux d’économie d’énergie sans conditions de revenus ;
  • La TVA à 5,5 %: Les particuliers qui font installer une borne de recharge à domicile peuvent bénéficier d’une TVA réduite sur la facturation de travaux de pose, d’installation et d’entretien du système de charge. Les professionnels ne sont pas concernés par cet avantage ;
  • Une prime Advenir: Les structures de recharge à usage individuel dans un habitat collectif sont éligibles à cette aide financière de l’Etat qui correspond à 50 % des dépenses induites par la fourniture et l’installation du matériel, avec un plafond fixé à 960 € HT. Les structures à usage partagé y sont également éligibles, avec un plafond fixé à 1660 € HT.

Installer une borne de recharge à son domicile : A qui faire appel à Dijon ?

La borne de recharge à domicile représente le bon compromis, alliant confort, écologie et économie. Les aides à l’installation permettent de largement réduire le coût d’intervention, pour un reste à charge ne laissant finalement que peu de place à la réflexion quant à l’intérêt de la faire installer. Toutefois, celle-ci devra être installée par un professionnel agréé IRVE (Infrastructure de recharge pour véhicule électrique). En effet, ce dernier dispose d’un niveau d’expertise dans le domaine, assurant fiabilité et sécurité au client. Cette qualification est décernée par l’un des organismes certificateurs Afnor ou Qualifelec, suite à une formation théorique et pratique, ainsi qu’au contrôle continu et une remise à niveau annuelle. L’installateur IRVE est obligatoirement RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Le défaut de qualification IRVE de l’électricien qui interviendra sur l’installation du système de charge peut coûter cher puisque l’assurance habitation et l’assurance auto ne prendront aucunement en charge les dégâts causés ou subis par l’installation. Mais ce n’est pas tout. Pour pouvoir prétendre aux aides précitées, il faudra obligatoirement présenter un justificatif d’intervention d’un installateur certifié IRVE. D’ailleurs, généralement, c’est lui-même qui constituera le dossier de demande, et qui percevra l’aide, qu’il viendra déduire du coût de son intervention. C’est d’abord la garantie d’une procédure formalisée et respectée, et du recours conforme à un professionnel expérimenté et habilité.

Installateur borne de recharge : Quel coût prévoir ?

La transition vers la mobilité propre représente un coût que l’on ne peut ignorer. Hormis celui de l’acquisition du véhicule, qui variera selon le mode d’acquisition (achat ou location), selon le modèle et s’il est neuf ou d’occasion, il faudra prévoir celui de la borne de recharge (fourniture et installation) :

  • L’achat de la borne de recharge: Son coût peut aller de 300 € pour l’entrée de gamme (faible puissance, sans option), à 1500 € voire 2000 € pour les plus performantes, équipées d’options connectées ;
  • L’installation de la borne de recharge: Il faudra compter de 300 à 600 € pour une pose simple, qui pourra augmenter selon l’état du tableau électrique (sa vétusté, sa non-conformité aux normes en vigueur), et les conditions d’installation (câblage à prévoir, puissance à réadapter).

Heureusement, les aides mises en place permettent de réduire ce budget pour rendre ce rêve écologique bien réel. Pour faire le choix de l’offre la plus compétitive dans le secteur de Dijon, ou plus largement dans celui de la Côte d’Or, il sera bon de s’aider des services d’un comparateur en ligne. En moins de 2 minutes, il sera en mesure de proposer un comparatif de plusieurs devis selon les critères renseignés. Utiliser un comparateur est 100 % gratuit et sans engagement ni financier ni contractuel. Il permet de comparer rapidement les offres sur des points particuliers, notamment le tarif de la prestation, les délais d’intervention, le SAV disponible, etc.