Electricien IRVE

Installateur borne de recharge IRVE Nîmes – Gard (30)

2035 signera l’arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques neufs. Chaque jour, ce sont 38 millions de véhicules qui circulent sur le réseau routier national, et parmi eux, plus de 50 % restent des diesels.

C’est pourquoi le secteur du transport en général tient la triste tête des facteurs les plus polluants. Le véhicule électrique tire évidemment son épingle du jeu. Bien que l’énergie grise pour le produire soit encore à réduire, il ne relâche aucun gaz polluant à l’utilisation. Avec lui, son système de recharge privatif est souhaitable pour conserver le confort de l’autonomie. Voici comment faire installer sa borne de recharge IRVE à Nîmes.

Bientôt une ZFE à Nîmes

En 2022, ce sont les 11 métropoles et très grandes agglomérations françaises qui ont dû lancer leur Zone à Faibles Emissions (ZFE), suite aux obligations imposées par la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en 2019. En 2021, la loi Climat et Résilience est venue renforcer l’exigence. Aussi, d’ici à 2025, 33 autres agglomérations auront également dû adopter le dispositif. L’agglomération de Nîmes, comme ses voisines Avignon ou encore Perpignan, sont directement concernées.

ZFE, Crit’Air : De quoi s’agit-il ?

Concrètement, qu’est-ce qu’une ZFE ? Il s’agit d’un espace géographiquement délimité par des frontières stratégiques, au sein desquelles les seuils de pollution atmosphérique sont trop souvent dépassés, mais également où les accès périphériques permettent une ou plusieurs solutions de transport alternatives (parkings relais, réseau de transports en commun, vélo ou trottinettes électriques en accès libre, aires de covoiturage, etc.). Pourquoi ces accès ? Parce que la ZFE restreint l’accès aux seuls véhicules les moins polluants du trafic. Pour ce faire, une classification Crit’Air existe.

A quoi correspondent ces indications Crit’Air ? A un dispositif de Certificats Qualité de l’air mis en place pour identifier le niveau de pollution de chaque véhicule. La classification Crit’Air va de 5 à 0. Plus le numéro attribué est élevé, plus le véhicule pollue. La vignette de couleur doit être apposée sur le pare-brise du véhicule pour pouvoir accéder à la ZFE.

A quelles restrictions doivent s’attendre les Nîmois dans les mois ou années à venir ?

Bien que Nîmes présente une qualité de l’air généralement en-dessous des seuils limites, elle est englobée avec les 33 autres agglomérations de plus de 150 000 habitants. Son obligation : Mettre sa ZFE en place d’ici au 1er janvier 2025. A cette date, seuls les véhicules classés Crit’Air 0, 1 ou 2 seront autorisés à circuler. Nombre d’agglomérations ont préféré mettre leur ZFE en place plus rapidement, pour pouvoir l’instaurer de manière plus progressive, avec beaucoup de pédagogie et de dialogue. Quoi qu’il en soit, au sein de chaque ZFE, l’objectif final est à ce jour fixé à échéance 2028, où seuls les véhicules classés Crit’Air 0 et 1 seront autorisés à circuler au sein des ZFE.

Si l’agglomération nîmoise dispose d’un peu de temps pour se conformer aux exigences nationales, elle reste une zone où des pics de pollution sont constatés, et où le véhicule électrique trouve largement sa clientèle. Si les agglomérations n’auront d’autres choix que de développer massivement leurs réseaux de transports en commun, de covoiturage, de mise à disposition de moyens de déplacement électriques en accès libre, la voiture particulière électrique reste la solution préférable pour les automobilistes directement concernés. Toutefois, ces mesures restrictives vont avoir de profonds impacts dans de nombreux secteurs. Toute réforme s’accompagne de son lot d’enjeux. Ici, ils sont avant tout environnementaux, mais aussi sociaux, sociétaux, économiques et sanitaires. L’Etat n’a donc d’autres choix que de rester cohérent dans son ambition de transition du parc automobile, en valorisant l’écomobilité.

Comment la mobilité écoresponsable est-elle valorisée ?

L’écoresponsabilité est et doit devenir un comportement ancré dans les mentalités et dans les habitudes et marottes du quotidien. L’écomobilité est un volet de l’écoresponsabilté, dans l’ambition de protection de l’environnement, de préservation des ressources, de protection de la santé publique également, etc. Elle est de la responsabilité de l’ensemble des acteurs locaux, chacun à son niveau. Il est possible et probable que de nouveaux modes de déplacements propres seront développés dans les prochaines années, et que des véhicules toujours plus élaborés, performants, se rapprocheront encore davantage de la neutralité en énergie grise. Aujourd’hui, c’est le véhicule électrique qui satisfait aux exigences. Il est présenté comme LA solution de réduction des émissions polluantes.

C’est pourquoi cette démarche écoresponsable d’acquisition d’un véhicule électrique est valorisée par l’Etat pour répondre à deux objectifs principaux : inciter à la transition énergétique et au renouvellement du parc automobile national, et lutter contre la fracture sociale due au coût encore très élevé de ces véhicules électriques. Voici les aides mises en place :

  • Une prime à la conversionpour l’acquisition d’un véhicule peu polluant neuf ou d’occasion en échange de la mise en rebut d’un véhicule de Crit’Air 3 ou plus (jusqu’à 5000 €) ;
  • Un bonus écologiquepour l’acquisition d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 6000 €) ;
  • Une surprime ZFE aux habitants et/ou travailleurs d’une ZFE pour l’acquisition d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 1000 €) ;
  • Un micro-crédit garanti par l’Etat à hauteur de 50 %sur 5 ans sur conditions de ressources pour l’achat d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 5000 €) ;
  • Un prêt à taux zéro, sur conditions de ressources, pour l’achat d’un véhicule peu polluant dans les zones à faibles émissions. Le prêt pourra atteindre jusqu’à 30 000 €, remboursable en 7 ans.

Quels sont les avantages à opter pour la borne de recharge à domicile ?

Indéniablement, la borne à domicile apporte confort et sérénité. Disposer de son équipement privatif sur son emplacement de parking est évidemment un luxe qu’il est fort agréable de s’offrir avec son véhicule électrique. Au-delà de ça, le réseau public de stations de charge est plutôt hétérogène, avec des sites plutôt bien desservis, et d’autres encore non-desservis. De plus, ce réseau public est généralement doté d’une puissance de charge ultra rapide, qui convient pour de très courts temps de charge ponctuels, mais pas pour un usage quotidien. Bien conscient de cette disparité largement constatée, bien que les bornes fleurissent de partout en France, l’Etat valorise l’investissement dans une borne privative, pour ne pas freiner l’expansion du véhicule électrique :

  • Un crédit d’impôt: Il peut prendre en charge jusqu’à 75 % de la fourniture et de la pose de l’infrastructure installée chez des particuliers (qu’ils soient propriétaires ou locataires dans le cadre du droit à la prise, en résidence principale ou secondaire, cumulables), plafonné toutefois à 300 € par logement équipé ; montant qui peut être doublé dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune et disposant de deux véhicules électriques ;
  • La prime énergie: Elle finance les travaux d’économie d’énergie sans conditions de revenus, dont l’infrastructure de recharge fait partie également ;
  • La TVA à 5,5 %: Les particuliers qui font installer une borne de recharge à domicile peuvent bénéficier d’une TVA réduite sur la facturation de travaux de pose, d’installation et d’entretien du système de charge. Les professionnels ne sont pas concernés par cet avantage ;
  • Une prime Advenir: Les structures de recharge à usage individuel dans un habitat collectif sont éligibles à cette aide financière de l’Etat qui correspond à 50 % des dépenses induites par la fourniture et l’installation du matériel, avec un plafond fixé à 960 € HT. Les structures à usage partagé y sont également éligibles, avec un plafond fixé à 1660 € HT.

Pourquoi faire appel à un installateur IRVE à Nîmes ?

L’installateur IRVE est un électricien professionnel qui s’est engagé dans un processus de formation, à la fois théorique et pratique, pour se voir attribuer la certification IRVE par l’un des organismes nationaux certificateurs (AFNOR ou Qualifelec), qui reconnaissent ses compétences et sa parfaite capacité à installer des Infrastructures de Recharge pour Véhicule Electrique.

La mention IRVE a été proposée par les organismes de qualification dès 2015, constatant l’essor du marché du véhicule électrique, la taxation des véhicules polluants, et le développement des consciences écologiques avec le souhait de plus en plus marqué des consommateurs de limiter leur empreinte carbone. Toutefois, la qualification IRVE n’est devenue obligatoire qu’en 2017 par le décret du 13 janvier pour tout installateur de point de recharge de véhicule électrique d’une puissance supérieure à 3,7 kW.

En 2021, un nouvel arrêté a apporté des modifications sur la démarche de qualification, en imposant notamment aux professionnels de se former plus spécifiquement sur les volets de l’étude de conception, de l’installation et de la maintenance des IRVE. Comme tout label et certification, le professionnel qui les détient sait combien ils sont gage de qualité et de reconnaissance dans le domaine et parmi la concurrence.

Voici donc trois très bonnes raisons de faire appel à cet installateur agréé :

  • Profiter de son savoir et de ses compétences en matière d’installation d’équipements de recharge pour véhicules électriques, pour un usage en parfaite sécurité, pour le véhicule, pour la borne, et pour l’habitation;
  • Profiter des aides précitées. En effet, la présentation du justificatif d’achat de la borne de recharge devra obligatoirement être accompagnée de la présentation d’une attestation d’intervention d’un professionnel agréé IRVE pour prétendre aux aides de l’Etat;
  • Conserver la couverture de son assurance habitation. Le défaut de qualification IRVE de l’électricien qui interviendra sur l’installation du système de charge entraînera le refus catégorique, de l’assureur habitation comme de l’assureur automobile, de prendre en charge de quelconques dégâts causés ou subis par l’installation.

Comment faire appel à un installateur IRVE à Nîmes ?

Pour dénicher un installateur IRVE à Nîmes, rien de plus simple : passer par un comparateur en ligne fera assurément gagner un temps précieux. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il pourra proposer un comparatif de plusieurs devis selon les critères renseignés. Utiliser un comparateur est 100 % gratuit et sans engagement. Il permettra de comparer rapidement les offres sur des points particuliers, notamment le tarif de la prestation, les délais d’intervention, le SAV disponible, le modèle de borne si l’installateur fournit lui-même le système, etc.

Les devis présenteront le coût de l’intervention, généralement comprise entre 300 et 600 €, ainsi que le coût de la borne, de 300 à 1 500 ou même 2 000 €. Ils évalueront les critères d’impact, comme le type de borne, la puissance et la performance nécessaire, la vétusté du tableau électrique, le câblage à prévoir, les options de commande à distance, l’appairage avec d’autres appareils connectés, la marque de la borne, le lieu d’intervention, etc.