Electricien IRVE

Installateur borne de recharge IRVE Villeurbanne – Rhône (69)

En tant que ville limitrophe, Villeurbanne appartient à la première couronne de la métropole lyonnaise, ce qui lui permet de profiter d’une attractivité particulièrement prospère, en touchant du bout des doigts les 150 000 habitants, issus de tout milieu social : des jeunes, des retraités, des familles, des couples, des célibataires, elle satisfait tout le monde.

Un tremplin idéal pour prôner l’écoresponsabilité dans un esprit de mieux-vivre ensemble, en incitant à l’acquisition de véhicules électriques et de leur système de charge. Comment faire installer sa borne de recharge à domicile à Villeurbanne ? On vous répond.

Villeurbanne : une ville engagée en faveur du climat

Très engagée dans la lutte pour la préservation de l’environnement, Villeurbanne se démarquait déjà en 2009 en s’engageant dans une politique volontariste en faveur du climat. Elle acceptait alors, comme les autres communes adhérentes à la Convention des maires pour une énergie locale durable, de répondre aux objectifs dits des « 3 x 20 ». Il s’agissait alors de parvenir aux trois objectifs suivants d’ici à 2020, donc en 11 ans :

  • Réduire sa consommation énergétique de 20 %,
  • Réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %,
  • Avoir une part de 20 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique de sa consommation.

Villeurbanne a poussé encore plus loin son engagement, en visant le « facteur 4 » pour 2050, soit l’objectif ambitieux mais clairement affiché de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre, donc une réduction de 75 % plutôt que 20.

Posons ensuite nos valises en 2011. Pour poursuivre sur sa lancée, Villeurbanne a alors mis en place son premier plan d’actions en faveur du climat, nommé Plan Climat Energie Territorial (PCET). Notons qu’en 2011, les effets du réchauffement climatique n’étaient pas aussi prégnants qu’aujourd’hui, du moins les données affolantes n’étaient pas encore dévoilées au grand public. C’était donc déjà une démarche volontariste engagée et pleinement assumée. Le PCET intégrait notamment les enjeux de qualité de l’air, d’évolution des modes de transports trop polluants, d’adaptations aux impacts inévitables du réchauffement, de la lutte contre les passoires thermiques avec des aides allouées pour les travaux d’isolation, etc.

En 2015, Villeurbanne lançait son PCAET : Plan Climat Air Energie Territorial, en y intégrant bien d’autres notions visant à construire une ville moins polluante et plus agréable à vivre. Parmi elles, citons la responsabilisation communale, la favorisation de la biodiversité par la végétalisation urbaine, les démarches de développement durable, l’économie circulaire, etc.

Villeurbanne au cœur de la ZFE lyonnaise

En Europe, elles sont déjà plus de 250.  Les Zones à Faibles Emissions (ZFE) se développent à vitesse folle, se calant tristement sur l’allure du réchauffement climatique, avec toutefois quelques années de retard. Qu’est-ce qu’une ZFE ? Il s’agit d’un espace délimité géographiquement, qui fait fi des frontières communales, où des mesures restrictives parfois drastiques visent à améliorer le confort de vie, et l’impact environnemental et sanitaire de la circulation routière.

Concrètement, une ZFE impose des restrictions d’accès aux véhicules trop polluants, avec en ligne de mire : le diesel. La pollution de l’air, c’est 40 000 morts prématurées en France chaque année. Plusieurs composants en sont la cause et notamment les particules fines qui stagnent dans l’air, ainsi que le dioxyde d’azote et l’ozone troposphérique. Et devinez quel secteur se trouve en tête de liste des plus pollueurs ? Celui des transports, devant l’industrie, le chauffage et l’agriculture. Pourquoi avoir instauré des ZFE ? Et bien, sachez que les ZFE sont à l’initiative de l’Etat qui s’expose chaque année à de lourdes pénalités affligées par la Cour de justice de l’Union Européenne et par le Conseil d’Etat si la qualité de l’air sur le territoire national ne s’améliore pas, ou du moins reste au-dessus d’un seuil de pollution considéré comme irrespirable, inacceptable et dangereux. Ainsi, la LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) de fin 2019 a rendu la création des ZFE obligatoires dans les zones où les normes de qualité de l’air sont enfreintes.

Toujours pleinement engagée et défenseuse de la cause climatique et environnementale, Villeurbanne est intégrée dans la ZFE lyonnaise, qui dépasse déjà les exigences formulées au niveau européen et national. En effet, la loi Climat et Résilience de 2021 a imposé un calendrier progressif dans la mise en place des ZFE, et notamment les restrictions d’accès aux véhicules les plus polluants :

  • L’interdiction de circulation intrazone des véhicules Crit’Air 5 au plus tard le 1er janvier 2023,
  • L’interdiction de circulation intrazone des véhicules Crit’Air 4 au plus tard le 1er janvier 2024,
  • L’interdiction de circulation intrazone des véhicules Crit’Air 3 au plus tard le 1er janvier 2025.

A quoi correspond la classification Crit’Air ? A une sorte de notation donnée à chaque véhicule, selon son niveau d’émission de gaz polluants. La voici présentées :

  • Crit’Air 0 : Les véhicules 100 % électriques et hydrogènes,
  • Crit’Air 1 : Les véhicules gaz ou hybrides rechargeables, les véhicules essence mis en circulation après le 1er janvier 2011 pour les voitures, après le 1er janvier 2017 pour les motocycles, et après le 1er janvier 2018 pour les cyclomoteurs,
  • Crit’Air 2 : Les véhicules essence et hybrides mis en circulation entre 2006 et 2010, depuis le 1er janvier 2011 pour les diesel, entre 2007 et 2016 pour les motocycles, et entre 2007 et 2017 pour les cyclomoteurs,
  • Crit’Air 3 : Les véhicules essence et hybrides, mis en circulation entre 1997 et 2005, entre 2006 et 2010 pour les véhicules diesel, et entre 2004 et 2016 pour les motocycles et cyclomoteurs,
  • Crit’Air 4 : Les véhicules diesel mis en circulation entre 2001 et 2005, et entre 2000 et 2004 pour les motocycles et les cyclomoteurs,
  • Crit’Air 5 : Les véhicules diesel mis en circulation entre 1997 et 2000,
  • Hors classement : Les véhicules mis en circulation avant 1997, et les motocycles et cyclomoteurs mis en circulation avant le 31 mai 2000.

La ZFE lyonnaise interdit de circulation les véhicules Crit’Air 5 et non classés depuis le 1er septembre 2022. Les poids lourds et véhicules utilitaires légers classés Crit’Air 5, 4, 3, ou non classés, sont déjà exclus de circulation de la ZFE. Ces restrictions s’appliquent en continu, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, à la circulation comme au stationnement. Si le calendrier annoncé devrait suivre les impératifs calendaires imposés par la loi, le Grand Lyon envisage de pousser davantage les restrictions en interdisant de la circulation les véhicules Crit’Air 2 au 1er janvier 2026.

On parle de mobilité responsable et raisonnée, mais qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi est-ce que l’écomobilité est l’affaire de tous ? Vous l’avez compris, elle est de la responsabilité de l’Etat qui doit respecter les contraintes européennes, mais aussi veiller à la santé publique. Elle est également de la responsabilité des collectivités qui oeuvrent au plus près de la population. Elle est de la responsabilité des entreprises qui sont des acteurs locaux investis. Et elle est évidemment de la responsabilité des utilisateurs. Chacun doit prendre conscience des effets du secteur du transport sur le réchauffement climatique et sur la pollution et les problèmes sanitaires qu’elle entraîne. Tout cela vient justifier cet élan phénoménal envers le véhicule électrique, présenté, jusqu’à aujourd’hui, comme LA solution de réduction des émissions polluantes. Pour y prétendre, l’Etat se veut incitatif et aidant, en proposant des aides à l’acquisition d’un véhicule électrique, accessibles selon son profil :

  • Une prime à la conversionpour l’acquisition d’un véhicule peu polluant neuf ou d’occasion en échange de la mise en rebut d’un véhicule de Crit’Air 3 ou plus (jusqu’à 5000 €) ;
  • Un bonus écologiquepour l’acquisition d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 6000 €) ;
  • Une surprime ZFE aux habitants et/ou travailleurs d’une ZFE pour l’acquisition d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 1000 €) ;
  • Un micro-crédit garanti par l’Etat à hauteur de 50 %sur 5 ans sur conditions de ressources pour l’achat d’un véhicule peu polluant (jusqu’à 5000 €) ;
  • Un prêt à taux zéro, sur conditions de ressources, pour l’achat d’un véhicule peu polluant dans les zones à faibles émissions. Le prêt pourra atteindre jusqu’à 30 000 €, remboursable en 7 ans.

Pourquoi choisir la borne de recharge à domicile ?

Certes, Villeurbanne connaît un déploiement de son réseau de bornes publiques de recharge pour véhicule électrique. Le service IZIVIA Grand Lyon rassemble près de 750 points de charge répartis sur 59 communes, dont Villeurbanne. Parmi ces points de charge, 510 offrent une puissance de 7 kW, soit une recharge classique, 200 offrent une puissance de 24 kW, soit une charge accélérée, 40 offrent une puissance de 50 kW, soit une charge ultra rapide, et 1 propose jusqu’à 175 kW.

Toutefois, la borne à domicile apporte un confort et la sérénité d’un point de charge accessible et disponible immédiatement. Et oui, parce que 750 points de charge, c’est bien, mais pour près d’1,5 million d’habitants, sans parler des travailleurs, c’est finalement très peu. Bien conscient de la disparité du réseau public, l’Etat valorise l’investissement dans une borne privative, pour ne pas freiner l’expansion du véhicule électrique.

  • Un crédit d’impôt: Il peut prendre en charge jusqu’à 75 % de la fourniture et de la pose de l’infrastructure installée chez des particuliers (qu’ils soient propriétaires ou locataires dans le cadre du droit à la prise, en résidence principale ou secondaire, cumulables), plafonné toutefois à 300 € par logement équipé ; montant qui peut être doublé dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune et disposant de deux véhicules électriques ;
  • La prime énergie: Elle finance les travaux d’économie d’énergie sans conditions de revenus, dont l’infrastructure de recharge fait partie également ;
  • La TVA à 5,5 %: Les particuliers qui font installer une borne de recharge à domicile peuvent bénéficier d’une TVA réduite sur la facturation de travaux de pose, d’installation et d’entretien du système de charge. Les professionnels ne sont pas concernés par cet avantage ;
  • Une prime Advenir: Les structures de recharge à usage individuel dans un habitat collectif sont éligibles à cette aide financière de l’Etat qui correspond à 50 % des dépenses induites par la fourniture et l’installation du matériel, avec un plafond fixé à 960 € HT. Les structures à usage partagé y sont également éligibles, avec un plafond fixé à 1660 € HT.

Pourquoi faire appel à un installateur IRVE à Villeurbanne ?

Qui est l’installateur IRVE ? Il s’agit d’un électricien professionnel qui est habilité à intervenir sur l’installation des Infrastructures de Recharge pour Véhicule Electrique (IRVE). La qualification IRVE est décernée par l’un des organismes certificateurs Afnor ou Qualifelec, suite à une formation théorique et pratique, ainsi qu’au contrôle continu et à une remise à niveau annuelle. L’installateur IRVE est obligatoirement RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Aussi, il dispose d’un niveau d’expertise dans le domaine, assurant fiabilité et sécurité au client.

Pourquoi lui faire appel ? Hormis pour profiter de son savoir de pointe, pour une installation en parfaite sécurité, il faut préciser que c’est une obligation légale. Et oui, faire installer une borne de recharge sur son compteur électrique peut entraîner une surchauffe du système, pouvant elle-même entraîner des dégâts colossaux sur l’habitation. En subventionnant l’investissement de recharge privatif, l’Etat a imposé l’intervention d’un professionnel qualifié et habilité, pour développer un réseau sécuritaire et encadré. De là découlent deux évidences :

  • L’octroi des aides précitées est conditionné à la présentation d’une attestation d’intervention d’un professionnel agréé IRVE;
  • Le défaut de qualification IRVE de l’électricien qui interviendra sur l’installation du système de charge peut coûter cher puisque l’assurance habitation et l’assurance auto ne prendront aucunement en charge les dégâts causés ou subis par l’installation.

Comment faire appel à un installateur IRVE à Villeurbanne ?

Faire appel à un installateur de borne de recharge IRVE à Villeurbanne, ou partout ailleurs, n’est pas bien difficile. Face à l’expansion ou l’explosion du marché du véhicule électrique partout dans le monde, bon nombre d’électriciens ont flairé le besoin grandissant d’interventions pour répondre à la demande d’installation des bornes. Pour dénicher le plus compétitif ? Rien de plus simple. Les comparateurs en ligne peuvent vous y aider. A minima, ils vous permettront d’avoir un aperçu des tarifs pratiqués, et de vous faire votre propre avis en checkant les devis proposés. Au mieux, vous pourrez directement réserver votre prestation auprès de la société d’installation de votre choix après avoir étudié le comparatif proposé automatiquement d’après vos critères renseignés. Les comparateurs en ligne, c’est simple, pratique, efficace, et sans obligation d’engagement.