Electricien IRVE

Installateur borne de recharge IRVE Jura (39)

L’écomobilité s’inscrit parfaitement dans la lutte pour la préservation des ressources, contre le réchauffement climatique et ses effets, et pour un meilleur « vivre-ensemble ».

Elle s’accompagne bien souvent de l’achat d’une borne de recharge privative installée à domicile. Voici pourquoi, comment, par qui, et à quel coût faire installer une borne de recharge dans le Jura.

Le Jura, un territoire vert et largement orienté vers l’écoresponsabilité

Le Jura est un département français de la région Bourgogne-Franche-Comté. Sa population totale dépasse tout juste les 260 000 habitants, pour 5 000 km². Jonché de vastes vallées, de lacs, du massif du Jura au Sud, et du parc naturel régional du Haut-Jura, le Jura est très vert et peu peuplé. Il ne concentre en effet aucune grosse agglomération. Son chef-lieu est Lons-le-Saunier, qui compte environ 18 000 habitants, et près de 34 000 pour la communauté d’agglomération. Ces espaces communautaires, somme toute plutôt restreints, ne sont donc pas concernés par l’instauration d’une Zone à faibles émissions (ZFE).

Qu’est-ce qu’une ZFE ?

Il s’agit d’un espace géographiquement délimité par des frontières stratégiques, au sein desquelles les seuils de pollution atmosphérique sont trop souvent dépassés, mais également où les accès périphériques permettent une ou plusieurs solutions de transport alternatives (parkings relais, réseau de transports en commun, vélo ou trottinettes électriques en accès libre, aires de covoiturage, etc.). Pourquoi ces accès ? Parce que la ZFE restreint l’accès aux seuls véhicules les moins polluants du trafic. Pour ce faire, une classification Crit’Air existe. Il s’agit d’un dispositif de Certificats Qualité de l’air mis en place pour identifier le niveau de pollution de chaque véhicule. La classification Crit’Air va de 5 à 0. Plus le numéro attribué est élevé, plus le véhicule pollue. La vignette de couleur doit être apposée sur le pare-brise du véhicule pour pouvoir accéder à la ZFE.

En 2022, ce sont les 11 métropoles et très grandes agglomérations françaises qui ont dû lancer leur Zone à Faibles Emissions (ZFE), suite aux obligations imposées par la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en 2019. En 2021, la loi Climat et Résilience est venue renforcer l’exigence. Aussi, d’ici à 2025, 33 autres agglomérations auront également dû adopter le dispositif.

Pourquoi délimiter des espaces de restriction de circulation ?

Alors pourquoi ce seuil fixé à 150 000 habitants ? Pourquoi ne pas imposer un territoire national totalement couvert par des restrictions de circulation ? Et bien c’est en effet le chemin que l’on prend. La mise en place des ZFE s’accompagne de l’interdiction de commercialisation de nouveaux véhicules thermiques d’ici à 2030, avec un objectif très clairement affiché de parvenir à supprimer les véhicules à moteur diesel, comme les véhicules à moteur essence les plus polluants, pour atteindre un « 0 véhicule thermique » en circulation. Cet objectif est-il réellement atteignable ? Disons qu’il peut laisser dubitatif tant l’ambition semble colossale.

Mais pourquoi aujourd’hui délimiter de tels espaces ? Et bien d’abord parce que ce seuil de 150 000 habitants distingue automatiquement les grosses agglomérations et les métropoles, qui connaissent évidemment une très haute concentration démographique couplée logiquement à une très haute concentration de trafic routier. Ce sont ces mêmes espaces qui profitent de réseaux de transports en commun développés, et d’autres solutions alternatives au véhicule thermique, et plus globalement d’ailleurs au véhicule particulier individuel. Disons donc qu’il s’agisse d’une forme de priorisation des espaces selon les populations les plus exposées, mais aussi les plus en capacité de profiter de solutions alternatives.

Un second argument de taille s’impose : celui des enjeux que la transition automobile révèle. Il ne s’agit pas ici que de santé publique et de protection de l’environnement. Il s’agit également d’enjeux sociaux, avec des questions d’égalité et d’équité qui restent sans réponse, d’enjeux sociétaux avec des mœurs profondément ancrés à totalement repenser, d’enjeux économiques, avec un financement très conséquent pour s’équiper, donc d’enjeux politiques évidemment.

Quel impact pour le département du Jura ?

Le Jura n’instaurera pas de ZFE, du moins tant que la législation n’évoluera pas davantage sur le sujet. Est-il pour autant moins directement concerné ? Oui, probablement. Mais attention à nuancer cette probabilité. Intéressons-nous ici à la situation géographique du Jura. Il se trouve à toute proximité des futures ZFE de Dijon, Annemasse, et Annecy, mais aussi à celle de Lyon déjà mise en place. Le Jura est également un territoire frontalier avec la Suisse, à seulement quelques petits kilomètres de Genève.

La proximité avec ces territoires entraîne un réel impact sur le Jura. Les zones qui concentreront demain des ZFE sont évidemment de vrais bassins d’emplois et d’activités. En plus des emplois à pourvoir, elles regroupent des pôles étudiants, des pôles santé, et bien d’autres secteurs attractifs. Les territoires voisins, même s’ils ne sont pas directement concernés par la mise en place d’une ZFE, le sont par effet papillon, puisque les automobilistes circulent d’un espace à l’autre, pour le travail, pour les loisirs, pour le tourisme, pour le logement, pour les soins, etc. Disons donc que les territoires à proprement parler des ZFE ne forment que l’épicentre, et la zone de répercussion est bien plus large, pour venir englober les territoires limitrophes qui se trouvent dans l’obligation tout de même d’intégrer à leur schéma directeur des transports et des mobilités, un large volet dédié à la mobilité propre, dont l’électromobilité est un pan de la solution à apporter.

Pourquoi opter pour la borne de recharge privative ?

La borne de recharge privative est le choix fait par la majorité des électromobilistes. Pourquoi ? Voici 5 principaux avantages à s’équiper d’une borne de recharge privée à son domicile :

  • L’aspect pratique : Disposer de son propre équipement de recharge est extrêmement confortable, et apporte la sérénité nécessaire après l’acquisition d’un véhicule dont les moyens de charge publics restent encore peu développés;
  • L’unique réponse à un besoin : Certaines zones géographiques sont encore très mal desservies par le réseau public de recharge, voire totalement non encore desservies. Au-delà donc d’un choix, c’est parfois une contrainte qui ne laisse pas d’autre option à l’acquéreur;
  • La réponse individuelle à un besoin individuel : S’il tend à se développer pour satisfaire aux attentes, le réseau public de recharge n’aura jamais vocation à satisfaire les besoins individuels quotidiens de chaque véhicule électrique particulier. Il vise la recharge de masse pour de longs trajets, ou bien mise sur son pouvoir d’attractivité pour inciter à la consommation ou à la découverte. La borne de recharge privative répond donc de façon juste au besoin particulier de chaque véhicule;
  • La plus-value du bien : Avec la montée en puissance du véhicule électrique, favorisée par le prix du carburant et les mesures en faveur de la préservation de l’environnement, disposer d’une borne de recharge à son domicile est une vraie plus-value en cas de revente du bien;
  • Enfin, le coût de la charge, facturée au tarif réel du kW consommé : Sur les bornes publiques de recharge pour véhicule électrique, l’opérateur récupère une marge sur le tarif au kW ou à la durée de charge, qui peut être jusqu’à 4 fois plus cher que la charge à domicile. En revanche, évidemment, il faut acheter la borne et la faire installer, mais l’investissement peut rapidement être rentabilisé.

A quel coût faire installer une borne de recharge dans le Jura ?

Le coût d’une borne de recharge privative doit s’étudier selon deux paramètres : celui de la fourniture, et celui de l’installation :

  • L’achat de la borne de recharge: Son coût peut aller de 300 € pour l’entrée de gamme (faible puissance, sans option), à 1 500 € voire 2 000 € pour les plus performantes, équipées d’options connectées. Ce sont les tarifs des wallbox, à domicile donc. Les bornes bien plus performantes installées parfois en entreprise ou par les collectivités, allant au-delà des 22 kW de puissance, sont évidemment bien plus onéreuses;
  • L’installation de la borne de recharge: Il faudra compter de 300 à 600 € pour une pose simple, qui pourra augmenter selon l’état du tableau électrique et les conditions d’installation. Ici encore, ces tarifs valent pour une installation à domicile. Sur un parking d’entreprise ou de copropriété, où l’installation se fera peut-être en réseau pour une gestion collective et partagée, le tarif sera assurément plus élevé.

Le devis remis par l’installateur détaillera le tarif appliqué à la prestation d’installation, notamment selon le type d’installation intérieure ou extérieure, la puissance nécessaire selon la borne choisie, la complexité du raccordement électrique selon les contraintes techniques rencontrées, les travaux d’aménagement nécessaires qui en découleront, et le coût de chaque matériel et matériaux utilisés pour l’installation, notamment s’il est nécessaire d’aménager l’espace différemment.

Les aides financières pour s’équiper d’une borne de recharge

Une borne à domicile procure confort et sérénité, pour un coût de charge moindre. Toujours dans sa volonté de favoriser la transition énergétique, et conscient que le réseau actuel des bornes publiques de recharge est quelque peu disparate, l’Etat a mis en place d’autres aides destinées cette fois à financer l’équipement de charge à domicile :

  • Crédit d’impôt: Il peut prendre en charge jusqu’à 75 % de la fourniture et de la pose de l’infrastructure installée chez des particuliers (qu’ils soient propriétaires ou locataires dans le cadre du droit à la prise, en résidence principale ou secondaire, cumulables), plafonné toutefois à 300 € par logement équipé ; montant qui peut être doublé dans le cas d’un couple soumis à une imposition commune et disposant de deux véhicules électriques;
  • Prime énergie : Elle permet de financer tout travaux d’économie d’énergie sans conditions de revenus;
  • TVA à 5,5 %: Les particuliers qui font installer une borne de recharge à domicile peuvent bénéficier d’une TVA réduite sur la facturation de travaux de pose, d’installation et d’entretien du système de charge;
  • Prime Advenir: Les structures de recharge à usage individuel dans un habitat collectif sont éligibles à cette aide financière de l’Etat qui correspond à 50 % des dépenses induites par la fourniture et l’installation du matériel, avec un plafond fixé à 960 € HT. Les structures à usage partagé y sont également éligibles, avec un plafond fixé à 1 660 € HT.

A qui faire appel pour installer une borne de recharge dans le Jura ?

L’intervention d’un installateur agréé IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicule Electrique) est obligatoire pour toute borne de recharge d’une puissance supérieure à 3,7 kW, et ce pour quatre raisons principales :

  • L’intervention d’un installateur agréé sur ce type d’équipement garantit le développement d’un réseau de charge privé conforme aux normes électriques en vigueur;
  • L’intervention d’un installateur agréé permet aux particuliers de profiter d’un service de maintenance de qualité, et de conseils d’utilisation avisés;
  • L’octroi des aides précitées est conditionné à la présentation d’une attestation d’intervention d’un professionnel agréé IRVE;
  • Le défaut de qualification IRVE de l’électricien qui interviendra sur l’installation du système de charge peut coûter cher puisque l’assurance habitation et l’assurance auto ne prendront aucunement en charge les éventuels dégâts causés ou subis par l’installation.

Pour comparer les offres d’installateurs dans le Jura, le comparateur en ligne est un allié de taille. Il compare de manière automatique plusieurs offres, dont il pointera celles correspondant au besoin, proposées par des installateurs à proximité du domicile. C’est un outil accessible à tous, proposant un service sur mesure, entièrement gratuit, rapide et sans aucune obligation finale de souscription.